La Belle époque

"La reine Isabelle en compagnie de sa soeur et de la reine Christine surprennent les administrés d’
"Saint Sébastien : la salle des fêtes du Grand Casino, inauguré au soir du 1er juillet"  (Juan Comba. 1887)
Saint Sébastien (Guipuzcoa) : la Concha prise du parc d’Alberdieden : hôtels sur le site appelé Mira-Concha : vue générale de la ville et la Concha : la plage de la Zurriola : perspective vue de la route de France (J. Ruidavets. 1883)

Si cette expression désigne généralement une période du 20e siècle (que les historiens situent entre 1895 et la fin de la Première guerre mondiale en 1918), la Belle époque trouve ses origines tout au long du 19e siècle.

Dans la région, elle débute avec le séjour de la reine Isabel II à San Sebastián en 1845, qui vient prendre des bains de mer pour améliorer sa santé. Jusqu'à son exil en 1868, la reine revient à plusieurs reprises dans la ville. De même, profitant des étés passés dans la voisine Biarritz, le couple impérial français (Napoléon III et Eugénie de Montijo) visite San Sebastián à plusieurs occasions entre 1856 et 1865. Ces visites apportent beaucoup à l’image de San Sebastián comme ville touristique.

La capitale de Gipuzkoa devient définitivement une destination touristique réservée à l’élite (car aucune autre classe ne pratiquait le tourisme !) à partir de 1887, lorsque la régente Marie-Chrisitine de Habsbourg, veuve d’Alfonso XII, décide de s'y rendre chaque année. Sa dernière visite aura lieu en 1929 et elle ne manquera qu'une seule fois au rendez-vous, en 1898. La Cour espagnole d’été attire également de nombreux politiques et aristocrates Espagnols et étrangers. La reine Victoria d’Angleterre elle-même, dirigeante de la plus grande puissance mondiale à l’époque, visite la ville en 1889.

Suivant l’exemple de Biarritz, San Sebastián développe des espaces réservés aux divertissements ainsi qu’une infrastructure hôtelière. La construction du casino de San Sebastián en 1889, qui accueille aujourd’hui la mairie, constitue le plus bel apport architectural au tourisme de divertissement. À la même époque, la construction du palais royal de Miramar (1893) permet d’assurer la présence de la Cour espagnole chaque été.
 

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